ATSA a conçu une scénographie en utilisant les moyens de transport comme canevas pour 24 artistes qui composent un parcours couvrant toute la Place des festivals. Pour cette troisième édition, nous vous amenons à mieux comprendre les enjeux migratoires par le biais du voyage et des deuils.
ATSA, QUAND L'ART PASSE À L'ACTION
2 - ATSA: SIX PIED SOUS CIEL
OEUVRE in progress*
Crédit: Une oeuvre de Annie Roy avec la participation de la peintre Niap Sanders et des muralistes Julian Palma et Kassandra Quintero.
Réalisation de la structure : Jack World
Remerciement spécial à Ron Haber et Richard Desjardins de Aéro Cycle, à Manuel Baumann et Stéphanie Leduc de En Temps et Lieu et à Synergie Montréal pour leur énergie circulaire !
Inspiration : " Issu du processus de mon deuil de Pierre, Six Pieds sous ciel est un besoin d'espace, un désir de voir plus loin que la peine de moment, de sortir de l'étau du deuil car je sais bien qu'il ne voudrait pas que je m'y enferme mais que cela prend un effort infini et que de créer une oeuvre qui me calme, qui me donne un temps d'arrêt et de bienveillance envers la suite du monde et ma capacité personnelle à continuer est vital. Je nous souhaite de méditer avec Six pieds sous ciel vers un espace plein de bienveillance et pour ma part, c'est vers cet espace où j'irai un jour le rejoindre et où ceux et celles qui nous aiment pourront venir nous parler avec la paix au coeur, le calme dans l'âme." Annie Roy
Description: Deux ailerons d'Airbus 310, juchés à plat à 10 pieds du sol. Nous pouvons nous coucher en dessous pour admirer la fresque de Niap Sanders, peinte sur les ailerons par Julian de Palma afin de nous permettre de vivre un temps de méditation vers le firmament avec le ciel en arrière-plan.
* Pour cette première disposition au Quartier des Spectacles, les blocs morellis et ponts d'éclairages du PQDS soutiendront les ailerons.
L'oeuvre finale sera positionnée de manière permanente dans un parc. Les ailerons seront positionnés sur deux grosses roches calcaires.
3 - ATSA: MARCHE AVEC MOI
Plus de 2000 paires de souliers lâchées à la dérive, crachées à la porte entrouverte d'un container. Libérées de leur captivité, chacune d'elle a son histoire, son périple...Il est ardu, courageux, empli de foi, un pas à la fois...MARCHE AVEC MOI est un hommage à ceux et celles laissés derrière ou qui arrivent de loin, qui ont risqué leur vie, certains-es l'ont perdue. Les vivant.es n'espèrent que la paix, le calme, déposer leur sac et prendre soin des leurs. Maintenant, ils ont besoin de soutien.
Les souliers sont un don de Village des Valeurs. Merci à Raynald Soucy et son équipe !
4 - ATSA: LANCEMENT DE CUISINE TON QUARTIER, LE PARCOURS-BALADOS
LE PARCOURS-BALADO DE CUISINE TON QUARTIER vous propose une promenade attentive et attentionnée à la découverte des parcours et des enjeux que vivent les personnes réfugiées et immigrantes qui composent le tissu social de nos quartiers montréalais.
Vous pourrez débuter la découverte de ce grand projet grâce à 7 parasols géants installés sur la Place des Festivals. Chaque parasol symbolise un arrondissement sous lequel sera installé notre signalétique des parcours et des écoutes sonores de nos entrevues.
Écoutez les témoignages de personnes immigrantes, d’organismes communautaires, d’intervenant.e.s sociaux, de membres de la société d’accueil et d’artistes engagé.e.s. Vivez l’expérience depuis chez vous ou en vous rendant sur place, pour une visite guidée auditive, à votre rythme, en immersion dans les quartiers.
7 arrondissements ont été ciblés dans le cadre de l’initiative des territoires d’inclusion prioritaires (TIP) de Montréal : Montréal-Nord, Côte-Des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Ahuntsic–Cartierville, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Saint-Laurent, Saint-Léonard et Pierrefonds–Roxboro.
Le lien vers le site des écoutes virtuelles et des parcours sonores dans les parcs sera lancé le 13 mai lors de LE GRAND VOYAGE.
Le projet Cuisine ton Quartier est rendu possible grâce à l’appui de la Ville de Montréal, du Bureau d’intégration des nouveaux arrivants à Montréal (BINAM), le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) et le Conseil des Arts de Montréal.
Photo : JF Lamoureux pour ATSA
5 - ATSA: LE TEMPS D'UNE SOUPE, RENCONTRES D'ICI ET D'AILLEURS
Le Temps d’une Soupe est une œuvre relationnelle dans l’espace public qui croit en notre capacité de dépasser notre crainte de l’inconnu.e et nous amène à aller vers l’Autre afin de vivre une expérience relationnelle trois services ! ATSA vous convie à découvrir la version exposition in muros de cette intervention d’art relationnel qui a directement impliqué plus de 10 000 citoyen.nes sur 4 continents en 7 langues, leur donnant l’occasion de converser avec un.e inconnu.e sur un enjeu actuel d'importance le temps de déguster une soupe puis de créer leur portrait poétique.
Venez voyager du Burkina Faso à Iqaluit, en passant pas Marrakech, Berouth, Antananarivo, l'Île Maurice, Yellowknife et White Horse, Val d'Or, Moncton...
Nos préoccupations humaines nous unissent malgré des différences culturelles plus ou moins marquées selon les pays. Vous y découvrirez les menus de conversation ayant servi à mettre en lien les participants, leurs portraits, des textes critiques sur le sujet. Le Temps d’une Soupe in muros devient un temps d’ouverture sur l’Autre qui interpelle notre intelligence émotionnelle en dehors des algorithmes de nos réseaux sociaux.
Nous vous invitons aussi à vous procurer LE LIVRE LE TEMPS D'UNE SOUPE, RENCONTRES D'ICI ET D'AILLEURS
La première de cette version in muros a eu lieu lors de la Biennale Nationale de sculpture contemporaine à Trois-Rivièrs 2020.
ARTISTES INVITÉS
6 - Atelier MAP : Quand les avions en papier ne partent plus au vent
en co-production avec EXMURO arts publics
Lorsque j’étais indifférent aux notions d’échelle, la vie était un terrain de jeu où le monde se construisait au rythme de mon imagination. Une simple sculpture de papier me faisait voyager outre-mer. J’étais plus riche que les hommes d’affaires. J’ai grandi. La vie est maintenant remplie de concepts tangibles. La rêverie a été évacuée pour faire place aux responsabilités. Je ne prends plus le temps de batifoler avec les idées folles qui peuvent traverser mon esprit. Je me concentre sur la vraie réalité. Mon imagination a été remplacée par des piles de papier que je n’oserais plus sculpter. Aujourd’hui, les avions en papier ne partent plus au vent…
Cette œuvre a été réalisée initialement pour le parcours d’art public PASSAGES INSOLITES, un événement conçu par EXMURO arts publics et présenté par la Ville de Québec. https://exmuro.com/artistes/atelier-map/
7 - BERCEURS DU TEMPS : Bercer le Temps
Douce immersion dans l’univers des berceuses, BERCER LE TEMPS invite au voyage à bord d’une chaise berçante. Posée en pleine ville, dans un parc, un square ou un coin de rue piétonne, cette installation participative accueille les visiteurs dans un espace-temps suspendu en contraste avec l’agitation urbaine. Pieds dans l’herbe, au rythme du balancement, prêtez l’oreille à ses murmures et laissez-vous emporter par les échos de l’enfance à travers des chants d’ici et d’ailleurs avec plus de 1200 berceuses en 65 langues. Le studio d’enregistrement mobile aménagé dans un vieux Westfalia ouvre sa porte à celles et ceux qui souhaitent partager une mémoire chantante et laisser une trace à leur tour.
8 - Camille Courier en collaboration avec les participantes rejointes par l'organisme petites mains : Ombres d'exil, montréal.
Après des études en dessin et peinture aux Beaux-Arts de Paris, en dialogue avec ses créations présentées dans le champ des arts visuels, Camille Courier a réalisé des projets plastiques pour les ateliers de l’Opéra de Paris. De nombreuses collaborations avec des plasticiens, des compagnies de théâtre et de danse s’en sont suivies. Explorant le motif de l’ombre, elle a exposé ses créations en Europe et au Canada, environnements en dessin de grand format qui ont reçu plusieurs prix et bourses. Chargée de cours à la Faculté des arts de l’UQÀM depuis 2016, elle enseigne les arts visuels et le théâtre. Elle termine sa recherche-création doctorale sur les relations entre gestes de dessiner, parcours d’exil actuels et émergences micropolitiques. Elle a présenté ses recherches sur le geste de dessiner dans le cadre de colloques internationaux, et a publié plusieurs articles sur ce geste. Camille est membre de la Maison des artistes (France), du groupe de recherche PRint et du Réseau de recherche-création en arts, cultures et technologies Hexagram-UQAM. www.camillecourier.net
Remerciements: à l’Organisme communautaire « Petites Mains » à Montréal; au Réseau de recherche-création en arts, cultures et technologies Hexagram-UQAM, à la Chaire Médiane de recherche en arts, écotechnologies de pratique et changement climatique
Une production ATSA
9 - la poésie partout : Carrefours poétiques
Une production ATSA
Conception et commissariat : Mimi Haddam et Jonathan Lamy
12 poètes impliqué.e.s : Oana Avasilichioaei, Salah Beddiari, David Bouchet, Klara Du Plessis, Flavia Garcia, Dona La Luna, Kama La Mackerel, Simon McAslan, Laure Morali, ...
Et si la signalétique urbaine, plutôt que de prescrire nos mouvements, nous invitait à rêver? Dans cette installation créée spécialement pour l'occasion, la poésie emprunte la forme de l'arrêt-stop pour proposer une pause, un moment pour laisser résonner les mots en nous. Les douze extraits choisis sont tirés de deux spectacles multilingues réalisés par La poésie partout. https://lapoesiepartout.com
10 - DJIBRIL MORISSETTE-PHAN : Khiêm: Terres Maternelles
Une production atsa
Sélection de planche issue du roman graphique Khiêm: Terres Maternelles, paru en novembre 2020 chez Glénat Québec, racontant l’histoire de la famille Phan à travers trois générations de femmes et leur déplacement du Vietnam au Canada. Selection of pages from the graphic novel Khiêm : Terres Maternelles, published in November 2020 by Glénat Québec, recounting the story of the Phan family through 3 generations of women and their displacement from Vietnam to Canada.
https://www.leslibraires.ca/livres/khiem-terres-maternelles-yasmine-phan-morissette-9782924997154.html
https://djibrilmorissettephan.com/
11 - Fernando Belote : la fortune relationnelle
“La fortune relationnelle” est une installation éphémère et contemplative pour transmettre de la pensée positive pendant ces temps difficiles de confinement et distanciation sociale. Jusqu’à maintenant 153 personnes ont suivi quelques instructions pour se diriger vers l’inconnue et exprimer un vœu chanceux aux habitants de Montréal. Par l’action d’écriture, les participants contribuent à l’activation de notre sens d’entraide et intimité. Leurs phrases ont été organisées et imprimées sur des sacs en papier qui ensemble forment une archive physique des souhaits humanistes et anti-oppresseurs. Pendant que cette installation est limitée par rapport à l'espace, l’archive prend un format continu. Vous pouvez encore y contribuer en remplissant ce formulaire :
Vos contributions pourront faire partie de l’installation et vous pourrez également gagner des petits cadeaux.
Fernando Belote est un artiste queer et multidisciplinaire issu d’un contexte de diversité culturelle. Sa pratique artistique s’exprime avec force selon son expérience de vie en tant qu’individu neurodiscordant. Son art est une réaction au pouvoir massificateur et déshumanisant du capitalisme et vise à recadrer les objets du quotidien vers une lutte anticoloniale et antifasciste. Belote fait des installations à base du recyclage qui exposent le déroulement sémiologique de l’oppression capitaliste, des performances qui politisent l’univers imaginaire de ses observations, et des photos mystérieuses et perturbatrices.
12- Giorgia Volpe: les valises
en co-production avec EXMURO arts publics
Laissées à l’abandon dans la ville, les valises de Giorgia Volpe semblent avoir été déposées au passage puis oubliées, égarées ou volontairement cédées par leur porteur. Les bagages suspects ne sont pas menaçant, elles ne renferment pas non plus de biens personnels à saisir ou de trésors à découvrir : ils sont intégralement composés de béton massif qui en écarte tout usage. Figées ainsi dans la matière lourde et inerte, les valises obsolètes renvoient à la stagnation récente du nomadisme et des migrations humaines.
Artiste multidisciplinaire, Giorgia Volpe est née à Sao Paulo, au Brésil, et elle vit et travaille à Québec depuis 1998. Sa pratique se nourrit d’objets issus du domestique et de gestes ancrés dans le quotidien. L’artiste s’intéresse aux rapports du corps à l’environnement ainsi qu’aux états transitoires entre le dedans et le dehors; l’individuel et le collectif; l’intime et le public; le réel et l’imaginaire. Au fil de son parcours, elle a participé à des expositions, réalisé des interventions publiques et pris part à des résidences d’artiste au Brésil, à Cuba, au Canada, en Europe, aux États-Unis et en Thaïlande.
Cette œuvre a été réalisée initialement pour le parcours d’art public PASSAGES INSOLITES, un événement conçu par EXMURO arts publics et présenté par la Ville de Québec. http://giorgiavolpe.net/
13 - Jinyoung Kim : Sustained (Temporary) Condition (Working Title)
Jinyoung Kim’s artistic practice engages with the notion of home and sense of place in context of diasporic lived experiences and contemporary urban fabric.
Sustained (Temporary) Condition (Working title) is an installation that gathers everyday objects that had once occupied the world of transient residents of Tiohti:áke/ Montréal area, who chose to leave their places of residence for various reasons during the pandemic. COVID-19 had been a call for a return to one’s home across the provincial and national borders for some, and to others, a call for relocation to a better living situation beyond the urban area. The work paints the portrait of such transient nature of temporary city residents by looking at the objects that they have once owned but not precious enough for them to take with them. Through observing and expanding on the materiality of these mass-produced consumer objects, the installation intends to approach the idea of dwelling in the context of perceived and imposed temporary conditions. http://www.jinyoung-kim.com
14 - Karine Giboulo : Arnait
Au cœur de la démarche de l'exposition Arnait (femme en langue inuit), de l'artiste visuelle Karine Giboulo, réside une amitié développée au fil de ses rencontres avec les femmes impliquées dans cette exposition. Ces denières ont collaboré, pour certaines d’entre elles, à la création des œuvres présentées, comprenant entre autres des portraits, des sculptures, des dioramas. Un hommage aux femmes inuites, à la diversité de leurs paysages intérieurs et extérieurs, à leur solidarité, à leur lumière.
Née en 1980 à Sainte-Émélie-de-l’Énergie, Karine Giboulo vit et travaille à Montréal. Depuis la dernière décennie, elle a travaillé dans une variété de médias, de la peinture et œuvres sur papier à la sculpture. Giboulo a gagné une attention particulière pour ses dioramas miniatures d'environnements humains. Elle a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives au Canada et aux États-Unis. Karine Giboulo est lauréate 2011 du prestigieux prix Winifred Shantz en céramique. En 2009, elle se mérite le second prix dans le cadre du concours Impulse de la foire internationale PULSE NEW YORK. Son travail a été appuyé par quelques bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. https://www.karinegiboulo.com/
15 - Kimura byol-nathalie lemoine: Mes sympathies, cher racisme
Kimura byol-nathalie lemoine est un.e artiste conceptuel.le féministe en multimédia (vidéo, calligraphie pop art, écriture et collaborations) qui de par son vécu, questionne indéniablement la binarité du genre, la perception des identités des genres, raciale, la linguistique dans la « perte » volontaire ou involontaire par traduction et les corps comme objet commercial. En donnant une voix et une visibilité aux minorités, l’archivage des récits est une façon de redonner la crédibilité d’une mémoire non-eurocentrique sur les identités. Yel.le a reçu des bourses du M.A.I, CAM, CALQ, CAC, ONF/ACIC
Dans le cadre de Cuisine ta ville, l'artiste multi-disciplinaire propose une inter-action avec le public qui sera invité à scanner le QR code du poster placé à la place des Arts.
Chaque jour, et ce entre une période de temps bien 100 minutes par jour (1h40), les 25 premières personnes qui inter-agiront recevront une surprise... Au total, après les 4 jours, 100 surprises seront distribuées en toute sécurité.
16 - Kiran Ambwani : BOUCLER LA BOUCLE
une production atsa
En complément de l’exposition Boucler la boucle, présentée du 6 décembre 2019 au 19 janvier 2020 à la Salle de Diffusion de Parc-Extension, la photographe documentaire et portraitiste Kiran Ambwani a réalisé un projet de médiation culturelle avec des élèves de 6e année de l’École Barclay de Parc-Extension. Les participants ont eu l’occasion de vivre une expérience collective d’échange dans un contexte artistique tout en découvrant la démarche créative d’une artiste. À travers des ateliers d’initiation à la photographie et une excursion dans le quartier, ils ont pu capturer des clichés de leur quotidien et percevoir leur environnement sous un œil nouveau. En résulte une série de triptyques colorées nous ouvrant une porte sur la sensibilité artistique de ces jeunes photographes. Une occasion de donner la parole à des jeunes résidents de Parc-Extension et d’offrir aux visiteurs une incursion dans leur imaginaire.www.kiranambwani.com
École Barclay, classe de 6e année de Mme Éléonore Abboud
Photographes participantes (18) : Éléonore Abboud (enseignante), Gurneet Kaur, Simran Kaur, Raiyan, Shah Safwan, Naima, Tasmia, Shimran, Marissa, Hannan, Eisha, Thiviyann, Dua, Ragavi, Zenith, Gurleen Kaur, Alexander-Ray, Anne Laure
Remerciements: École Barclay, Programme Hors Les Murs, Mixlab de la Bibliothèque de Parc-Extension, Entre Quatre Yeux.
17 - Maria Ezcurra : En passant, encore
Cette installation invite les visiteurs à se promener dans l'espace parmi les oiseaux en vol. La beauté des ombres qui ressemblent à des oiseaux migrateurs contraste avec la crudité des chaussures déconstruites qui les produisent. Cette pièce intègre à la fois la résilience et la vulnérabilité des populations migratrices, en explorant et en révélant les liens - parfois invisibles et souvent problématiques - du phénomène migratoire avec les questions environnementales et sociales.
María Ezcurra est une artiste et une éducatrice latina-canadienne. Lauréate du Prix de la Diversité en Arts Visuels du Conseil des Arts de Montréal 2019, María a participé à des expositions dans divers espaces tels que le Musée d'Art Moderne de Mexico, la Galerie Carl Freedman au Royaume-Uni, la Nuit Blanche à Toronto, le Musée des Beaux-Arts de Montréal et la Galerie La Centrale. Elle a enseigné l’art dans diverses universités et organisations au Mexique et au Canada au cours des 20 dernières années. Après avoir obtenu un doctorat en éducation artistique à l'université Concordia, elle a travaillé comme artiste en résidence à la faculté d'éducation de l'université McGill, où elle enseigne actuellement. Maria est animatrice artistique à McGill Art Hive et dans d'autres groupes communautaires. Sa recherche et son processus de production artistique se concentrent sur les pratiques participatives et inclusives ; l'habillement et la construction sociale du genre ; la migration, l'identité et l'appartenance.
https://www.mariaezcurra.com/
18 - Maliciouz: synergie
Une production ATSA
L'œuvre représente la manière dont on est tous inter-reliés et comment nos existences individuelles influencent l'énergie des autres. Chacun de nos corps portent une part de l'univers dans lequel on baigne.
Peintre et muraliste, MALICIOUZ est une artiste en arts visuels montréalaise d’origine haïtienne reconnue pour son art afro, urbain, contemporain. Sa démarche artistique se caractérise par la force d'esprit qui se dégage de ses personnages, majoritairement des femmes noires qu'elle présente dans ses œuvres comme étant des entités monumentales. On retrouve ses œuvres sur les murs de rues de plusieurs villes telles que Montréal, New York, Port-au-Prince, Jacmel, Abidjan et Doua
19 - My-Van Dam : Exposer mes Mémoires
Exposer mes Mémoires est une installation sculpturale en lien avec le sujet de la perte, du deuil et de la résilience. À travers son œuvre, l'artiste My-Van Dam invite le public à percevoir le deuil comme la fin d'une étape de notre vie, mais aussi comme une opportunité de se réinventer et de se reconstruire. Dans son projet, l'artiste s’intéresse aux mémoires et aux émotions liées à la perte ainsi qu’au potentiel de reconstruction au travers de cette expérience extrêmement complexe. Afin d'interroger la place du deuil dans notre société, Dam expose le processus de deuil de sa famille à la lumière de la perte de son père avec une installation de grandes colonnes transparentes, dans lesquelles se trouvent, à l’intérieur, des pierres d’ardoise empilées les une sur les autres. Sur chaque pierre est gravée une phrase, un mot ou un poème provenant des écrits de sa mère, de sa sœur et de ses propres textes. À travers Exposer mes Mémoires, Dam invite le public à découvrir l'histoire de sa famille et appelle les spectateur.trice.s à partager leurs expériences et à voir le deuil comme étant une expérience universelle.
My-Van Dam est une artiste multidisciplinaire basée à Tiohtiá:ke/Montréal. Elle est aussi coordonnatrice à la programmation régulière et à la technique à La Centrale galerie Powerhouse et est diplômée de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en arts visuels et médiatiques. Dans sa pratique artistique, Dam s'intéresse à la transmission des traumatismes intergénérationnelles, à la mémoire, à la vulnérabilité, la résilience et au processus de guérison. Dam s'intéresse, plus particulièrement, aux conséquences des évènements traumatiques sur notre mémoire collective et individuelle ainsi qu’à l’impact des traumas sur notre santé physique et psychologique, sur nos relations interpersonnelles et notre identité. My-Van Dam a participée à plusieurs expositions collectives, notamment à la galerie Patrick Mikhail, à la Place-des-Arts de Montréal et à la galerie ArtHelix à New York. www.myvandam.com
Je tiens à remercier Cathy Dam et Thi Ngoc Diep Phan pour la participation à mon projet. Je remercie aussi le Conseil des Arts et des Lettres du Québec et ATSA pour le soutien à travers la réalisation de ce projet.
20 - Nassima Samadi : DIVERSITÉ
UNE PRODUCTION ATSA
Pour moi la beauté ne signifie pas la perfection, chacun de nous est beau car il a en lui une essence pure qui le définit et qui est propre à lui. J’ai choisi le thème de la diversité, car il est autobiographique, étant moi-même une immigrante au Canada, et parce que la multiethnicité qui existe au Canada, et spécialement à Montréal-Nord me touche énormément, tous ces passants que je vois tous les jours dans la rue m’inspirent, leur beauté m’aveugle. En photographie comme en dessin j’essaye de définir la beauté de leurs traits, couleur de peau, look, inspirations musicales …
Le projet se construit sur deux volets essentiels, des dessins qui représentent les personnages dans leur milieu original, que cela soit en Afrique en Europe ou en Asie. Il représente les origines, cela se remarque avec l’habillement de mes personnages. Le 2ème volet est les photographies; la plus grande concentration de population à Montréal se trouve dans le métro, et c’est à cet endroit même que la diversité me frappe. J’ai donc constitué une banque de portraits de personnes que j’ai rencontrées et prises en photo, cette partie est la continuité des dessins, où l’on pourrait imaginer que les jeunes personnages du métro sont le résultat de l’immigration des personnages anciens des dessins, 2ème ou 3ème génération peu importe que les temps changent mais les traits restent, dans une époque différente avec de nouveaux habits et de la nouvelle musique, dans des lieux différents.
21 - Renaud Philippe : Entre-deux
Renaud Philippe (1984) est un photographe documentaire indépendant basé à Québec, Canada. Depuis 15 ans, Renaud travaille essentiellement en temps de crise sur les thèmes de l’exclusion, de l’exil, sensible au drame vécu par ceux qui ont dû tout quitter, victimes de la guerre, de l’injustice, de catastrophes naturelles. Le déséquilibre des richesses et la souffrance humaine sont les moteurs qui l’ont toujours poussé à s’engager dans cette voie, celle d’une photographie humaniste où la rencontre avec l’Autre et le lien créé sont au cœur de la démarche, convaincu de la force du témoignage que constitue la photographie. www.renaudphilippe.com
Entre deux est un retour très personnel sur ces 15 années, le premier jet d’un plongeon dans les archives du photographe. De la guerre civile au Soudan du Sud aux centaines de milliers de Rohingya sur le chemin de l’exil au Bangladesh, dans un Bangkok qui disparait sous l’effet des changements climatiques, en Tunisie lors du printemps arabe ou encore dans les ruines du séisme ravageur qui a frappé le Népal en 2015 ou les favela de Sao Paulo, les images de l’expositions sont un hymne à la résilience et à l’universalité de l’humain.
Je tiens à remercier Justin Mignot, graphiste, pour son aide dans le projet.
Vous pouvez visionner le documnetaire «Errance sans retour» dont le photographe à participer et faisant partie de la programmation virtuelle du Grand Voyage: https://vimeo.com/ondemand/errancesansretourmusee
22 - Phil Allard : VÉLO-MAISON
UNE PRODUCTION ATSA
Bachelier en design graphique de l’UQAM, Phil Allard trace un parcours de création en sculpture et installations de grandes dimensions résolument dévolu à la conscience environnementale. Sa méthode de récupération produit une œuvre hors d’échelle et hors du beau, qui questionne notre rapport à l’esthétique. De plus, cette matière première volontairement constituée de rebuts de la société dans un but de protestation contre la surconsommation. Ce vélo-maison a été créé pour État d’Urgence 2009 et continue de trouver écho pour cette thématique liée aux enjeux migratoire de Le grand Voyage en pensant à ceux et celles qui doivent quitter avec leur vélo pour toute maison... https://www.all-art.ca
23 - Women Walk the Walk : des mots aux quatre coins
Ayant comme point de départ et d’arrivée leur réalité collective intersectionnelle, Amanda Gutierrez, Florencia Sosa Rey, Joanna Guillaume et Veronica Mockler offrent au public de Cuisine Ta Ville quatre addenda liés à leurs historiques de déplacement respectifs. Vous êtes invité.e.s à emporter avec vous ces énoncés qui incarnent la réorientation identitaire, géographique et politique de ces femmes présentes, passées et futures.
Woman Walk the Walk est un collectif de femmes composé d’artistes, de membres de la communauté et de chercheur.e.s universitaires qui examine la marche et le rassemblement comme moyen d'incarner le pouvoir féminin dans l'espace public.
24 - Wartin Pantois : Messages naufragés
UNE PRODUCTION ATSA
À la surface d’un radeau de survie rempli d’eau, flottent, comme autant de naufragés, des bouteilles contenant des messages destinés à des personnes disparues…Wartin Pantois est un artiste visuel et sonore de Québec. Citoyen engagé, son travail met en lumière diverses réalités contemporaines hors champ ou occultées. Ses créations prennent la forme d’objets quotidiens, de personnages et de mises en perspective qui questionnent le monde actuel. Il a présenté des œuvres aux États Unis, en France, en Allemagne, au Portugal et au Canada. En 2019, une de ses œuvres est entrée à l’Assemblée nationale du Québec dans l’exposition permanente « Insiprer » dédiée à l’art agissant sur la société. En 2020, il obtient une bourse de recherche et création du Conseil des arts du Canada. www.wartinpantois.com