État d'Urgence 2010 | ©Martin Savoie
Parc industriel 2001 | ©Martin Savoie
Le Temps d'une soupe 2020 | ©J.F. Lamoureux
La Banque à Bas | ©Luc Senecal
Attention zone épineuse 2002 | ©Martin Savoie
La montagnarde 2022
 

Ce qu'on dit de nous

» 2011-15 Novembre-jérôme savary, L'itinéraire

«Si réussir à organiser cet évènement peut sembler relever de l'exploit, l'énergie hors norme des deux protagonistes de l'ATSA laisse tout de même présager un dénouement heureux.»

 

» 2011-18 Novembre-Jan Ravensbergen, The Gazette

« Long before the Occupy movement suddenly coalesced, a group of Montreal artists and activists has been drawing annual attention to much the same underlying issues. Each November since 1998, in fact.»

 

» 2010 - 25 novembre - Rima Elkouri, La Presse

« Je me désole d’apprendre qu’après 12 ans, c’est la fin de l’État d’Urgence, alors que l’urgence, elle, est toujours là : l’hiver les refuges pour sans-abri débordent. Ce rendez-vous annuel est sans doute le festival le plus déstabilisant du paysage montréalais. Déstabilisant et essentiel. On y voit l’envers du décor de la jolie carte postale. On y voit les failles, la misère, la pauvreté. On entend les voix de gens le plus souvent sans voix. On braque les projecteurs sur des réalités le plus souvent dans l’ombre. (...) Au delà des bons sentiments et des campagnes caritatives de toutes sortes, l’ATSA a le don de bousculer les consciences, de provoquer une réflexion sur l’itinérance qui ne soit pas désincarnée.»

 

» 2010 - 2 décembre - Rima Elkouri, La Presse, à propos de l’intervention du ministre James Moore, diffamant l’ATSA pour justifier la subvention coupée par Patrimoine Canada

« Le Ministre James Moore a prononcé le nom « Action Terroriste Socialement Acceptable » comme s’il était malodorant. Le ton était méprisant. La manière démagogique (…) Le ministre a eu droit a une ovation. Une ovation de gens honorables, bien sûr, qui approuvaient le sceau d’infamie apposé injustement à l’ATSA. (…) Une primeur à propos de l’ATSA : ce ne sont pas des terroristes. Ce sont des artistes rêveurs. Ils ne savent pas comment fabriquer des bombes. Ils sont contre la guerre et le terrorisme. Le campement qu’ils montent chaque année depuis 12 ans pour l’événement État d’Urgence n’est pas un camp de recrutement d’Al Qaïda. C’est plutôt un village éphémère où on tend la main aux sans-abri, à qui l’on donne des couvertures et de la bonne soupe. Un village qui rend la ville plus humaine. Pourquoi alors y a-t-il le mot « terroriste » dans leur nom ? C’est que ces gens sont de vilains artistes qui aiment déformer les mots, leur faire prendre d’autres sens. Pour dérouter, faire réfléchir, pour interpeller. »

 

» 2010 - 26 novembre, Sylvie St-Jacques, Section Vivre, La Presse

« Depuis 1998, l’ATSA fait entendre sa voix discordante avant le faste festif d’avant Noël. Les Montréalais s’étaient habitués aux frasques émotives et vivantes ainsi qu’à la beauté pas propre de l’événement État d’Urgence, où le spectacle le plus intéressant se déployait davantage dans le public que sur la scène. Dans quel autre festival montréalais croise-t-on un sans-abri qui fraternise pendant un show avec un simple fêtard ? (…) Le terrorisme n’aura jamais été aussi joyeux. »

 

» 2010 - No 744 - Novembre, Catherine Caron, Revue Relations

« …Ces artistes font preuve d'un talent exceptionnel pour interpeller la société et rassembler les gens de la cité pour leur faire vivre une expérience d'espoir, de partage et de créativité unique. L'Alliance de l'ATSA avec des militants qui mènent des luttes sociales et politiques de longue haleine serait explosive! »

 

» 2008 - 1er décembre, IVY, slammeur à État d'Urgence 2008

« …S’Il n’en tenait qu’ATSA qu’un instant le monde comprenne le sens du mot compassion en ces temps où les téléviseurs à écran plat se vendent comme des pains chauds, à l’heure où les banques alimentaires crient famine... quel monde... un slam et quelques instants plus tard, des rires et des mercis... chers amis de la rue, c’est moi qui vous suis redevable, car vous m’avez fait comprendre à quel point tout reste à faire, à quelle hauteur l’idéal demeure et ô combien proche est le prochain ..à quelques battements de cœur, quelques portée d’ouïe... Merci de nous donner la chance de revenir à la vie, merci de vivre pour nous le sens réel des choses… »

 

» 2009 - 25 novembre, VOIR, Montréal, État d'Urgence par l'ATSA, Nicolas Mavrikakis

« Certains ont reproché à l'ATSA de faire plus de l'activisme que de l'art... Évidemment, ce type d'intervention ne correspond pas à la vision traditionaliste et vieillotte de l'art, ni à une réafirmation très actuelle de l'objet d'art achetable par un riche collectionneur (ou par un musée). Et je dois dire que j'aimerais bien que ce type de manifestation (ou l'objet ne prime pas) se répande encore plus dans ce 21e siècle [...] Dans notre époque où les valeurs de droite gagnent du terrain et sont de plus en plus banalisées, il est bon de voir des artistes développer une oeuvre qui inclut sans condescendance des gens marginaux.»

 

 

» 2009 - Samedi 14 novembre, Le local du fond, Action Terroriste Socialement Acceptable, Quand l'art passe à l'Action, Gilbert Boyer

« L'art n'existe pas seulement dans un atelier, une galerie ou un musée, il s'expose aussi dans l'espace public et dans certains cas ne prend son sens que lorsqu'il prend à bras le corps l'espace public, social et politique et y joue un rôle actif pratique et de prise de conscience. L'ATSA en est un exemple frappant et efficace. »

 

» 2007 - Vendredi 8 Juin, LA PRESSE Montréal, « Engagez-vous » qu’ils disaient…, Nathalie Collard

« Dans la lignée des Borduas, Lemoyne, Lapointe et Fleming, des artistes dits "engagés", ce couple tente depuis une dizaine d’années de nous brasser la cage par toutes sortes de moyens originaux. On reproche souvent à l’art contemporain d’être trop hermétique, snob, coupé du public. C’est tout le contraire avec l’ATSA. »

 

» 2006 - 23 Novembre, VOIR Montréal, ARTS VISUELS, Nicolas Mavrikakis, p.53

« Au lieu de simplement dénoncer les limites des actions de nos gouvernements envers la pauvreté, l’ATSA a décidé d’agir. »

 

» 2006 - Samedi 25 Novembre, LA PRESSE Montréal, Annie Roy, La kamikaze au grand cœur, Nathalie Petrowski, p.20

« Il y a des gens qui posent des bombes. D’autres qui plantent des décors. C’est le cas d’Annie Roy de l’ATSA. »

« Il n’y a pas grand endroit au monde où l’on pourrait monter un camp pour les sans-abri, les inviter à dormir sous une tente chauffée, leur offrir trois repas par jour fournis par 17 restaurateurs, leur présenter des spectacles et terminer le tout par un grand banquet. En fait, à part Montréal, je ne vois aucune autre ville en Occident capable d’autant de générosité et d’ouverture »

 

» 2006 - Jeudi 23 Novembre, CYBERPRESSE.CA, Nathalie Collard, Urgence !

« La force de l’événement organisé par l’ATSA, c’est de réussir à sensibiliser les Montréalais à leur réalité sans tomber dans les pièges de l’industrie de la pitié. »

 

» 2006 - Samedi 18 Novembre, LA PRESSE Montréal, L’État d’urgence prend de l’ampleur, Jocelyne Lepage, p.24

« Chaque fois qu’on se penche sur le cas de l’ATSA, on s’étonne de l’ampleur et de la qualité des évènements (…) On s’étonne aussi du nombre de bénévoles et commanditaires que le couple est capable d’aller chercher »

 

» 2005 - du 24 novembre au 30 novembre, ICI, ARTS VISUELS, Reality check, Line Crevier et Pierre Thibeault, p.43

« Et ce désir toujours plus fort de raffermir la cohésion sociale qui anime les organisateurs se veut un rendez-vous incontournable avec une certaine idée de l’humanité. »

 

» 2004 - 30 novembre, LE DEVOIR, Une fête pour dénoncer l’exclusion et la misère, Frédérique Doyon

«Annie Roy et Pierre Allard n’ont pas eu peur des mots ni des images qui choquent et provoquent. Au contraire, c’est la leur arme de combat pour rendre ce monde meilleur. »

 

» 2004 - 18 novembre, VOIR Montréal, se tenir les coudes, M-H Poitras

« L’évènement, un joli pied de nez à l’individualisme et au je-m’en-foutisme ambiants »

 

» 2004 - du 25 novembre au 1er décembre, ICI, EN MARGE, Pierre Thibeault, p.5

« Chaque fois, Etat d’urgence, c’est l’occasion, pendant quelques jours, de faire tomber les barrières sociales, de savourer des spectacles à hauteur d’homme, de se conscientiser sur certains thèmes trop souvent rangés au fond d’une case dans notre tête et de lutter contre la dégradation des rapports humains »

 

» 2002 - 5 Février, LA PRESSE Montréal, Contre vents et mépris, Chantal Guy

« … avec les Zapartistes, un peu d’humour méchant qui a réchauffé le cœur et surtout la tête des nombreux spectateurs réunis assurément pour la bonne cause(…) Pendant ces trois jours, tout ce beau monde s’est finalement, socialement accepté. Un beau terrorisme contre les préjugés. »

 

» 2002 - Décembre, LA PRESSE Montréal, Place à l’urgence, Yves Schaeffner

« Le but de ce vrai-faux camp de réfugiés c’est de mettre en rapport des mondes qui ne se seraient jamais rencontrés (…) comme ces punks et ces militaires qui s’assoient ensemble autour du feu pour se réchauffer. Pour dire vrai, c’est la magie de Noël, sans le côté gnan-gnan et bonne conscience des multiples œuvres de charité»